« En 2030, 1 voiture sur 2 sera louée »

En Belgique, le groupe D’Ieteren distribue, entre autres, les marques Volkswagen, Audi, SEAT, Škoda, Bentley, Lamborghini, Bugatti, Microlino et Porsche. D’après Jean-Marc Ponteville, porte-parole du groupe D’Ieteren, la vision du CEO Denis Gorteman, est la suivante : « En 2030, au sein du groupe D’Ieteren, en Belgique, 1 voiture sur 2 sera louée ». Dans cette vision, la location tient compte de toute forme de financement pour un véhicule qui ne sera pas au nom de son utilisateur. Mais pourquoi la location va-t-elle devenir si importante ? Les raisons sont nombreuses.

• L’achat d’une voiture coûte de plus en plus cher. Ne financer que l’utilisation du véhicule est généralement moins onéreux. Tout dépend du contrat et du kilométrage annuel. Voyez notre article à ce sujet en cliquant ici.
• Louer permet de profiter d’une voiture neuve, avec les dernières technologies, régulièrement (un contrat de leasing privé étant généralement compris entre 36 et 60 mois).
• Louer permet de rejeter le risque de la valeur de revente chez le loueur (la société de leasing). En effet, dès sa sortie flambant neuve du concessionnaire, une voiture perd de sa valeur. Au moment de l’achat, il est complexe d’estimer sa valeur après 3, 4 ou 5 ans d’utilisation. Quand on loue une voiture, on ne se tracasse donc pas de sa valeur de revente (ce qu’on appelle aussi la valeur résiduelle) : seul le loueur accepte ce risque.
• Les loueurs obtiennent souvent des conditions intéressantes en matière d’assurance, ce qui n’est pas toujours le cas d’un particulier qui doit prendre une assurance à son nom. Ça dépend principalement de son bonus/malus.
• La location permet d’avoir une vue très claire sur les dépenses mensuelles pour l’utilisation d’un véhicule, d’autant plus en private lease, où tout est compris (sauf le plein de carburant ou la recharge).
• Louer permet, pour un coût moindre, de passer à la voiture électrique. En effet, même si quelques citadines électriques à moins de 25.000 € commencent à arriver sur le marché, le véhicule « zéro émission » reste plus cher qu’un véhicule à essence ou hybride équivalent. À ce propos, en 2024, sur le marché des voitures neuves, la Febiac (Fédération de l’automobile et du cycle) recensait 28,5% de voitures électriques immatriculées (celles-ci ont été immatriculées à 87% par des professionnels !). En 2030, le groupe D’Ieteren pense que ce chiffre grimpera à 70%.